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SUITE ROYALE

by GUS

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1.
01. INTRO 01:05
2.
Ça m’démange depuis longtemps donc je prend l’temps et gratte, Cette vieille croute crade qui me fait marcher sur une patte. À croire que c’est l’heure. Pourtant la cicatrice est sévère. J’pose ces vers pour le futur et pas vers l’arrière. Pour le moment, c’est le mental qui m’tiens. Retour aux bases élémentaires ou je m’enterre d’où j’viens. C’est pas l’enfer que j’tiens entre mes mains, seulement l’enfermement. Lui qui me sert fermement alors que mes frères me manque. Serment fermenté, Si je préfère mon délire c’est pour faire monter mes potes à bords dans un décors un peu moins bordélique. La gerbe au bord des lèvres, La verve au bord des lignes. Bordel elle est morcelée, morte et celée dans l’ciment, enlisée dans l’silence. Si l’on s’y attend si peu c’est que le licenciement n’a pas d’préavis. À ton avis, comment assurer ton avenir, sans voile à ton navire? Voilà l’problème posé, j’crois qu’suis indisposé. J’vais m’faire vite dispenser comme ça j’évite d’y penser. Discours vite dit qui n’est pas pour vous dire que jouer les victimes est utile quand on s’attend au pire. J’tente donc d’avancer, sans prendre compte d’avant c’est impossible alors balancer mes boulets sur de nouvelles cibles. Et tant pis pour l’esprit d’équipe c’est pour l’estime et pas l’fric, en réalité, qu’on trime à ça. Politique pourquoi pas ? Poétique je n’crois pas je n’sais pas. Et puis qu’est ce qu’on s’en bat ? Battre une mesure n’a jamais changé quoi qu’ce soit alors n’imagine pas qu’ce soit ce soir qu’on changera ça.
3.
Militant, militante, fait tourner la roue. Jusqu’à ce que la petite boule s’arrête dans un trou. Choisis ta monture ici on fait dans l’détail. Sélectionne à ta taille ton futur cheval de pâture. Le catalogue est analogue depuis deux décennies, plutôt logique à priori on a pas avancé d’un iota par rapport à il y a 20 ans. Chacun dans son camp et on change le nom des ennemis. Si si j’te jure on les aura cette fois c’est sûr! Quand notre brique aura intégré le mur pour mieux gangréner autour. Alors un jour, tu verras un jour, on sortira de tout ça, À pleins pas tout seul, Et tout s’écroulera… …et on s’le prendra sur la gueule ! C’est la valse de la contestation à mille et une façon d’agrémenter les façons de façonner l’action. Voici la protestation habilement déclinée à l’infini… C’est la valse de la contestation à mille et une façon d’agrémenter les façons de façonner l’action. Voici la protestation habilement déclinée à l’infini… Choisi ta faction! Frictions, open bar de fiction, déversement de versions aversion pour les définitions, maçons à deux sous qui s’croient plein d’érudition, personne ne sait planter d’clous et on débat des finitions. Tristes sires, pros des conférences, se croient au cœur du problème mais restent en circonférence. Tous ces militants, mi-mutants, ventripotents, distributeurs automatiques de beaux slogans par tous les temps, Causent des causes à défendre, des connards à descendre, en descendant danser dans la rue de janvier à décembre. Ce n’est pas tant qu’ils aient, cette épatante conviction de pouvoir faire changer les choses avec une manifestation, qui les rends risibles non, Plutôt mignons, car c’est visiblement leur seul moyen d’action. Disons plutôt qu’ils n’ont toujours pas compris ou pris conscience du nombre infime qu’ils sont après division.
4.
C’est presque prêt, à quelques coups près c’est l’échec. C’est l’échelle sociale qui bascule, le couperet coupe en deux le groupe en décomposition attendant de pouvoir saisir le premier échelon. Escomptant, non qu’on l’escorte mais qu’on le laisse monter et s’contente de s’dépenser sans s’compter. Sans condescendance une descendance jamais domptée s’auto-dresse et tresse ses propres entraves épaisses, puis peste, se vexe sortant du resto de reste, qui vendrait bien sa veste pour un morceau de la pièce montée. Solidarité: mensonge éhonté et on fait comme si de rien était. Alors qu’on désespère le poids d’la terre entière cloué au derrière tout les damnés d’la mère patrie font les fiers. On les craints, on n’veut pas les voir on aimerait les faire taire, on est terrés dans nos terriers anesthésiés à l’éther. Terrifiés par l’éternel atterrés par les terriens, attirés par l’intérêt quitte à tirer sur son terrain. De toute façon t’es rien, ta rage stockée en boule entre tes reins éclate à tes risques et périls en faisant périr son écrin.
5.
NOSEPAD: Elle court elle court cette petite voix, qui me dit qu' j'dois faire en sorte que mes trajectoires collent aux lignes droites et correspondent aux quotas, aux profils, cases, bases de registres. Que pour voir les choses en grand faut que j'me fasse petit, sage, comme nos images, fades au possible, car bien souvent crées par des médias tyranniques, et les lois qu'ils fabriquent puis appliquent aux esclaves qui abdiquent et s'écrasent pris d'fatigue. les renégats sont exécutés sur les chats publics. Les têtes se coupent sans verser de sang on est des gens civilisés donc pas de hache rustique. Une fois que la cible est visée tu prends ton doigt, tu cliques. À poil sur la toile, fais pas l'pudique. Les murs ont des oreilles et chaque serrure a sa pupille. Le monde est d'une beauté, c'est magnifique ! Tant qu' t'as les pieds du bon côté, des statistiques ! GUS: Tu veux analyser quoi, ton dieu t’a doté d’dix doigts, Sers t’en donc et dis toi qu’on est là pour t’éviter de devoir faire des choix, Pour te dicter tes droits et d’édicter tes lois Quoi t’as dis qu’t’étais loin quand on a décidé ça ? Et même si t’es déçu le papier dis qu’t’es témoin. Vite tape dans tes mains. Surtout ne pose pas d’questions… Acquiesce sans réflexion ce n’sont que des propositions Tu es un homme libre Eventail infini d’possibilités infimes Comme tu l’as vu dans les films La couleur de ton garage te permet d’affirmer ta différence et fermer les bouches de tous ceux qui louchent sur tes plates bandes. En tout état d’cause, ils jalousent tes talents et tes goûts qui imposent ton style. Laisse donc tomber tes livres, et cherche l’importance du détail dans un battement d’cil.  K1000: Tous en aparté, Avec les sbires du grand œil, souvent appâtés, Par cette flatteuse alternative, Loin du réel aux saveurs amer-acides, Si bien qu'on cherche à les intervertir, dans un vertige, on investit ces interstices où l'interdit n'est qu'un vestige, où pleins s'expriment et s'invectivent mais d'un air libre. Nous voici les proies d'intelligents artifices De leurs regards scrutateurs analytiques Jetés en pâture dans les nomenclatures, aux rythmes d'algorithmes et de savants calcul qui semblent définir ton profil, connaître ton hobby, te proposer le bon produit, servir l'infime minorité qui détient les moyens productions... Une bien belle évolution. Contenter le consommateur, sans même qu'il n'est à être acteur. Réduit à l'état de données, de chiffres et de stats, L'individu est vidé de grâce. L'offre est là avant que la demande n'est lieu. Et quand le client est roi, le vendeur est dieu!
6.
17h j’me réveille j’ai encore rien branlé d’ma vie. J’pense pas qu’ça intéresse grand monde j’vais quand même donner mon avis, si être en vie se résume à n’pas sombrer dans la folie à trouver une activité pour mieux faire passer l’agonie, militer en toute humilité pour la postérité, j’abandonne la futilité de toute idée d’utilité. Et j’vous emmerde! Vous avec vos jolies vies réglées que rien n’empêchera d’régner sur vos 40 mètres carrés. Vous êtes mêmes prêts à vous saigner pour ne surtout pas les perdre, vos jolis royaumes baignés dans la lumière artificielle. J’échange le ciel contre un néon la neige contre une dose de fréon, au frais à l’ombre je survis pour mieux faire sortir mes démons. Je joue aux dés mes lendemains mais lentement dans mes deux mains s’impriment leurs faces qui en se mêlant deviennent une myriade de p’tits points. Alors dans un élan j’pète le néon sur mon frigo qui se perce et laisse passer le fréon glacé qui se répand. Mal à l’aise, devant la seule action qui pèse en face ma carcasse, qui m’efface et met fin à mon trajet, j’deviens fragile. Caoutchouc qui casse au lieu de tordre, molosse aux mâchoires d’argile qui montre les crocs mais n’peut pas mordre. Immolé par le froid, isolé pour la dernière fois, si seul et si entouré ne dites rien et enterrez moi.
7.
Suite royale 02:58
Mais quel satyre cette Europe, fondée sur un socle en cire, Un sale empire ancien qui s’est fait engrossé par des chiens, qui n’a jamais cessé d’être enceint. Sincèrement j’espère que l’avortement est pour bientôt. À l’échographie qu’on imprime mais qu’on ne montre pas aux mômes, trop horrible, on préfère nos graphiques, Pour ne pas éveiller le groupe, Pour ne pas foutre le feu aux troupes, Un mec, au nœud pap’ impec’ nous sort une bonne esbroufe… Alors que nous sommes tous étouffés, on nous parle de communauté, d’union, de grand peuple, d’espace : Au JT demain! N’espérez pas trop tout de même, j’ai comme l’impression qu’on entend plus parler que de marché commun, Qu’on entend plus parler que de marché commun, Qu’on entend plus parler que de marcher comme un con ! Étant donnée la donne, c’est mal barré on est mal, Alors qu’on espère ne pas s’esquinter dans nos carrés, ils dorment en suite royale ! La guerre débute elle sera brève, franchement, qui croit aux trêves effectives au long terme, ou est ce une esquive volontaire ? Une question dont les termes ont été écrits avec du sang? Version Occidentale, simple perversion mentale, La fresque pieuse s’affiche et s’étale un peu partout sur nos étales. Versatile Occident est-ce l’ego catho issu de la messe, qui fait passer nos faiblesses pour des crimes de l’orient espèce? Alors qu’on espère ne pas s’esquinter dans nos carrés ils dorment en suite royale ! Alors qu’on espère ne pas s’esquinter dans nos carrés… Pas besoin de vos avis dans ma télé pour voir que tout ce charivari arrive, que toutes les données varient. Les traders barrissent, la bourse est tarie, Fini l’autarcie, ces tarés voient l’monde comme un ballon l’OTAN en est l’otarie. On pari sur un paradis promis mais pas si facile à vivre, une énigme qui nous épate et que la convoitise attise, Un rébus largement bâclé par des réflexions hâtives, nos têtes éclatent au rythme des bulles spéculatives.
8.
À l’approche des fêtes, c’est toujours l’heure des bonnes nouvelles, un cancer, une tumeur, un convive de plus à noël. Un espoir de moins à nourrir on va s’blotir sous nos sourires, vois flotter dans la soupière nos avant-derniers soupirs. C’est le carême, le jeun, ya plus rien à bouffer, on s’ra bientôt tous dévorés par cette gangrène qui fourmille, J’suis qu’un jeune, qui n’pense pas si il pourra nourrir sa famille mais assez vieux pour s’demander : Qui va mourir cette année.
9.
Je crois que le petit mec dans ma tête se sent mal. Il gerbe dans mes yeux ses rejets gastriques sont mes larmes. Le petit gars la haut m’agace trop sa gastro me troue le crane. J’insère du poison dans son sang la sigue, acide urticante, ses cellules assidues ne servent plus si ses synapses si dures ont les transmissions si souvent sciées par les stups. Ras l’bol, à force de tourner en coupole, roulé boulé pour le saouler, tourneboulé donc écroulé sous les degrés d’alcool.
10.
Génial, encore un geignard qui viens gêner. Je n’ai pas l’âme d’un général d’un gendarme légendaire. Enervé par le barge qui brasse des pages et des pages, Qui me parle de ses offres une chance de sortir de la marge et si je ne veux rien, Tu n’as plus 20 ans! Je le vis bien, Tu n’as plus le temps de l’passer à brasser du vent que vont penser tes parents? Ce n’est pas pour rien que je fais tout ça, je pourris si j’acquiesce à ta proposition d’emploi, j’en ai raté 3 ? Hé ben radie moi. C’est comme ça que veux tu qu’on fasse de toi ? C’est l’heure de ta nouvelle vie réveille toi, Vas donc acheter ton costard et tes cachetons, tu veux du cash ? Commence par ôter ton caleçon. Va falloir tafer, passer par les étapes et tapiner l’Etat, parler pour le parlement même si tes potes du tiers-état et toi dites : On s’en bat les couilles On s’en bat les couilles On s’en bat les couilles On s’en bat les couilles Bienvenu dans le monde du taf, des êtres intégrés en société avec un code à l’URSAFF et à la CAF. Fais gaffe à toi surtout ne t’égare pas, ne te gare pas sur la place d’un plus gradé que toi ou ton avenir est compromis. On s’habitue au conformisme assez vite vu que personne n’a le choix. Tu veux grimper des échelons trop grands pour toi tu finiras en bas. Retour à la case départ, ouverture compte épargne, t’espérais qu’on t’épargne ou quoi ? Ne me dis pas que tu as cru un instant avoir le droit à quoi que ce soit, sans signer ton contrat en tant qu’accessoire. Hélas, c’est vrai, on t’a plutôt mal informé mais bon, on va pas gâcher nos génies pour escorter les cons, alors qu’on peut, si on veut et si facilement les transformer en pions.
11.
Le compte à rebours est déjà bientôt terminé. Les hautes sphères se frottent les mains pendant que la vermine est bientôt exterminée, minée par le déterminisme, pourtant déterminée maintenant devant le terminus. Dernier bus, dernier arrêt, mais personne ne descend, on ne finit pas en station mais dans le mur en bas d’la descente. Effusion d’sang, ça ne pouvait finir que comme ça, ne t’étonne pas dans ce cas là, à 3 stations de la fin, sans ta smala, des salades tu m’en racontes jusqu’à m’en rendre malade. Quoi ? Tu vas t’ballader ? Ben vas t’faire enculer ! J’te jure qu’on va t’balafrer pour désertion sale enfoiré.
12.
Salut, tu m’remets pas ? Moi non plus. Ce n’est pas grave, on a pas dût vivre un moment inoubliable. Comment t’appel tu déjà ? Ton nom m’échappe. Je sais que tu me l’as déjà dis à ce moment là je n’écoutais déjà plus et j’assume, Mets ça sur ma note et rassure toi, cette immense liste n’est pas celle de mes potes mais plutôt pour les potes de potes que j’ai croisé sur mon parcours et dont j’ai sût faire abstraction n’attendant pas mieux en retour. Quoi ? Tu vas pas m’dire que t’es vexé, notre seul souvenir commun j’t’ai laissé passer aux WC et c’est bien assez, j’dis pas ça pour te rabaisser, j’te jure j’essaie d’m’intéresser mais là tu n’fais que te caresser. Ha ouais ? Tu vois toujours le positif, t’as une super coupe de tif et tu fais dans l’alternatif ? Waouh ! C’est vraiment pas pour être méchant, mais j’reste québlo dans ma tête et j’en sort pas tellement t’es chiant. Allez ferme ta gueule, je préfère rester seul, les relations sociales sincères sont des exceptions. Excès d’son, trop d’tise attise ton érection, passion pour l’encéphalo-masturbation Leçon n°1 : cultiver son insouciance Leçon n°2 : j’defaille et j’deviens livide Leçon n°3 : rechercher reconnaissance J’te reconnais c’est toi l’rédacteur en chef de science et vide… Ça y est ma patience commence à s’user, continue à abuser et j’deviens exécrable. Serieux, tout aurait pût être parfait, j’aurais kiffé sans ta présence qui m’est détestable. C’est dur, j’ai l’attention atrophiée depuis qu’tu joues au marchand qui pèche par excès d’sable. C’est que, je crois qu’une chose est sûre, j’ m’amuserai plus en maison d’retraite soirée sexe et scrabble.
13.
L’espèce étudiée aujourd’hui est en phase finale d’auto destruction, Se bernant elle même pas la production de fictions aux couleurs écarlates. Néanmoins d’étranges besoins de réponses à leurs requêtes de connaissance ont été exprimés. Je cite : ils souhaitent brimer les coupables. De la situation actuelle subie par leur espèce, ils espèrent je crois, que nous allons trouver un bouc émissaire. Cette espèce m’épate, ils cherchent un psychopathe alors qu’ils sont l’arme le barillet la gâchette et la tête qui éclate ! Laissez les crever, Laissez les crever Laissez les crever sur leur terre de verdure Laissez les crever Laissez les crever Laissez les s’abreuver à la bière au cyanure Laissez les crever, Laissez les crever Laissez les crever sur leur terre de verdure Laissez les crever… Humain, encéphale enserrer dans une boite, organes maintenus par une cage, le tout monté sur deux pattes. Pathétiques patriarches qui paraît-il n’ont peur de rien, que rien n’atteint dont rien ne blesse les cœurs. Egos surdimensionnés, aspirent à la vie éternelle à l’aide de pompes artificielles, cette espèce m’écœure. Encore si c’était leur santé leur seul sacrilège mais pour leur satiété ont fondé une société ou règne: Humain, encéphales en série, industrie du sourire qui ne flétri que pour mourir. Humain, se laisse croire que courir lui donne l’espoir de n’pas pourrir sur place avec le reste de sa race. Humain, soit disant par plaisir de l’offrir, après l’avoir fait souffrir dans leurs mains la flore fane. Humain, soit disant pour se nourrir, soit disant sans la faire souffrir, a placé la faune sous cellophane. Humain, pervers gangster vaurien, doué d’imagination s’en sert pour faire souffrir les siens et s’intéresse moins à la survie d’l’espèce qu’à sa propre allégresse, glisse tout droit vers le précipice mais tant pis si la piste est en or et qu’il fait en sorte d’en sortir tout juste avant d’apercevoir la dernière porte. Humain, espèce unique et pourtant si inutile qui cultive sans répit son mépris. Peuple désuni, qui ne peut pas plaider coupable pour avoir baptisé pays leurs territoires prédécoupés. À les écouter des deux côtés ils comptent les corps. Un coude à coude dans un décor de mort pour décider qui a tort et tordre son cou s’il s’en sort. Encéphale hors service, autodestruction d’une génération par ses fils et c’est triste, Un tel potentiel gâché par le vice, laissons les devenir eux même leur propre cicatrice.

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released September 11, 2014

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